Quels noms de domaines acceptés en 2 caractères ?
Les règles concernant les noms de domaine à 2 caractères ne sont pas identiques selon que ce soit un ccTLD ou un gTLD.
Lorsque l’on parle de ccTLD, les règles sont établies par les registres locaux. En 2015, on a pu voir la libération des 1 et 2 caractères pour certaines extensions, comme le .FR ou le .IE, toutes combinaisons confondues.
En revanche, pour les gTLDs, une grande partie de la politique de nommage est déterminée par l’ICANN. Ce n’est que depuis fin 2014 que l’ICANN permet l’enregistrement des configurations deux chiffres, lettre+chiffre ou chiffre+lettre.
Début prise en compte des demandes de noms de domaine 2 caractères lettre+lettre par l’ICANN
Pour l’enregistrement des noms de domaine à 2 caractères de type 2 lettres, il faut obligatoirement l’accord de l’ICANN suite à la demande du registre gérant le gTLD. Pour le cas de 2 lettres formant un code type ccTLD, il faut également demander l’accord du registre en charge du ccTLD concerné. Ainsi pour enregistrer un nom de domaine type fr.tours, un accord sera nécessaire de la part de l’AFNIC, registre gérant le .FR
Le 6 octobre dernier, l’ICANN a annoncé qu’il lançait une procédure pour prendre en considération les demandes spécifiques des noms de domaine à 2 caractères type lettre+lettre. Durant cette phase, l’ICANN demandera des précisions aux institutions pour clarifier les requêtes souhaitées. Par la suite, l’ICANN transmettra les informations récoltées aux registres concernés. Le dépôt des demandes a d’ores et déjà commencé et se clôture le 5 décembre 2015, via un formulaire en ligne.
Toutes les demandes récoltées seront traitées par l’ICANN à partir du 7 décembre 2015 : chaque demande sera étudiée et considérée minutieusement qui déterminera si oui ou non l’autorisation peut être accordée. L’évaluation de la demande repose principalement sur les règles de chaque registre concerné et sur leur bon-vouloir. A l’origine, certains registres de cctlds ont bloqué la libération de ces domaines pour éviter toute confusion avec les codes ccTLD, sous réserve d’approbation par l’ICANN.