Difficile de s’y retrouver dans cet océan d’extensions, entre les génériques historiques, les ccTLDs, les brandTLDs et les new gTLDs. Et le nombre ne fait que s’accroitre.
En effet, avec la délégation de 7 nouveaux gTLDs par l’ICANN le 8 juillet 2015 – .studio, .live, .jprs, .game, .barcelona et .bcn (le calendrier de lancement arrivera incessamment sous peu) – , le marché des extensions vient de dépasser la barre symbolique des 1000 tlds, ou pour être exact, 1002, répartis ainsi :
- 8 extensions génériques lancées dans les années 80 avec l’emblématique .COM
- 286 ccTLDs (extensions « pays », par exemple .fr)
- 15 gTLDs déléguées par l’ICANN lors des premiers rounds.
- 693 new gTLDs avec le lancement du programme ICANN en 2012, incluant également les brandTLDs dans ce chiffre.
Pour les personnes qui ne seraient pas au courant, la majorité des extensions est en script latin. Sur les 1002 extensions, uniquement 91 d’entre eux (soit 9%) sont des IDNs, principalement en ccTLDs et gTLDs.
Depuis le lancement du programme des nouvelles extensions, l’augmentation est constante, avec une moyenne de 1.1 extension par jour arrivant sur le marché.
Les nouvelles extensions commencent petit à petit à rentrer dans les mœurs mais il faudra attendre quelques mois pour que les internautes en prennent vraiment l’habitude : le comportement des grandes marques face aux nouvelles extensions pourrait être le point de départ, avec l’exemple de BNP PARIBAS et de la campagne pour le lancement de son corpTLD. L’avoir c’est bien, l’utiliser c’est mieux.