Dans ce contexte si particulier que nous traversons tous, certaines personnes ne prennent malheureusement pas de repos, bien au contraire : ce sont les cybercriminels. En effet, il a récemment été constaté une recrudescence des actes malveillants et attaques informatiques visant à la fois des entités privées ou publiques, et les différentes entités en charge de sécurité informatique appellent à la plus grande vigilance. On peut par exemple citer l’attaque par rançongiciel subie par la Métropole Aix-Marseille-Provence et la ville de Marseille dès le début du confinement (voir le rapport de l’ANSSI à ce sujet) ou le communiqué de l’Organisation Mondiale de la Santé faisant état de tentatives de phishing faites au nom de l’organisation.
Parallèlement, devant l’ensemble des difficultés rencontrées et notamment l’explosion des enregistrements de noms de domaine liés au COVID 19 – nous estimons à près de 70 000 le nombre de noms de domaine liés au coronavirus qui auraient été réservés en 2020 – certains acteurs de l’industrie des noms de domaine ont décidé de réagir. Car rappelons-le, certains de ces noms de domaine peuvent effectivement, via des sites web malveillants ou l’envoi d’emails, servir à collecter des données personnelles ou encore à vendre des produits non-autorisés, dangereux ou de contrefaçon tels que des masques ou du gel hydroalcoolique.
Quelques registrars « grand public » ou plateformes de revente de noms de domaine (cf. la société Dan.com) ont d’ores et déjà communiqué sur leurs actions.
Il existe aussi et surtout certains registres d’extensions nationales qui ont mis en place quelques initiatives significatives prenant en compte ce contexte. Nous en recensons quelques-unes ci-dessous :
Nominet et l’EURID : surveillance et suspension
Le registre Britannique a mentionné dans un communiqué du 26 mars dernier avoir constaté un accroissement important dans sa zone de noms de domaine comprenant les termes « covid » et/ou « coronavirus » et avoir en conséquence suspendu 180 noms de domaine – à date – grâce à son système dénommé « Domain Watch » mêlant détection automatique et vérification humaine.
Tous les noms de domaines comprenant lesdits termes n’étant pas forcément enregistrés dans des buts illicites, les domaines suspendus demeurent bien entendu réactivables une fois que la preuve de l’intention d’usage et de bonne foi est donnée par le titulaire du nom de domaine.
De la même manière, le registre en charge du .EU a également indiqué sa surveillance continue de son environnement par son système lancé en Décembre 2019 et dénommé APEWS, pour Abuse Prevention and Early Warning System et la coopération des autorités compétentes en la matière.
ZADNA : information et prévention
Suite à une décision du Ministre des Télécoms, également datée du 26 mars, le registre Sud-Africain demande à tous les titulaires d’un nom de domaine en .ZA de faire mentionner le lien suivant sur leur page principal : https://sacoronavirus.co.za.
Il s’agit d’un site d’information entièrement dédié au COVID 19 mis en place par le Ministère de la Santé mettant à jour quotidiennement l’avancée de l’épidémie dans le pays ou encore débusquant les fake news relatives à la maladie.
NIC Chile : extension de la période de grâce
L’organisation chilienne a quant à elle, devancé les éventuelles difficultés de paiement que pourraient rencontrer des titulaires de noms de domaine en étendant la période de grâce des noms de domaine en .CL de 30 jours.
SafeBrands, registrar corporate et accrédité par un très grand nombre de registres nationaux assure la continuité de son activité et demeure à votre entière disposition pour vous fournir des solutions de protection de vos marques en ligne et de noms de domaine, adaptées à vos besoins. N’hésitez pas à contacter nos chargés de clientèle en utilisant notre formulaire en ligne, par email domaines@safebrands.com ou téléphone au +33 (0)1 80 82 82 60