L’année 2017 est placée sous le signe de la sécurisation de vos noms de domaine chez SafeBrands. Il est de notre devoir, encore plus ces derniers mois, de vous prévenir des risques lorsqu’ils se présentent.
Un nouveau cas vient de surgir avec une nouvelle campagne de slamming qui a émergé fin mars 2017 : présentation devenue beaucoup plus professionnelle pour faire illusion, les slammeurs ont fait très fort cette fois-ci en utilisant pour la première fois, le nom de l’ICANN – l’organisme mondial qui régit les noms de domaine – afin de donner plus de poids à leur e-mail.
Commentre reconnaitre un mail de type slamming ?
Le slamming est toujours reconnaissable par des signes distinctifs :
- La prestation offerte n’a jamais été sollicitée par la victime (ici mise à jour du Whois)
- Le mécanisme repose sur un élément de confusion ou de tromperie, visant à profiter de la méconnaissance des règles
- Une pression psychologique sous forme de menace et de pression.
- Des tarifs anormalement élevés.
Comment connaitre l’auteur du slamming ?
Confronté à genre de message, nous avons tendance à se demander qui nous envoie ce mail ? Dois-je le prendre en considération ?
Pour vous ôtez ce doute, la première des choses est de vérifier l’identité de l’expéditeur de ce slamming. Dans le cas présent, il s’agit de info@cffbo.org : consultez alors le WHOIS du nom de domaine cffbo.org afin d’avoir accès aux informations liées :
- Le nom de domaine a été déposé récemment: 22/03/2017, soit quelques jours avant le début de la campagne slamming.
- Le titulaire du nom de domaine est une société indienne CFFBO. Après visite du site, il s’avère être le site d’une fondation, ayant aucun lien avec toute activité liée aux noms de domaine.
- Le site est hébergé à Dubai
En temps normal, les chinois sont les maitres dans la pratique du slamming mais il s’avère que ce n’est pas le cas ici, à moins que les informations renseignées dans le WHOIS soient erronées afin de brouiller les pistes.
Quoiqu’il en soit, si vous êtes confronté à ce genre d’e-mail, prenez le temps de le lire afin d’identifier les incohérences. Et pour vous ôtez complètement ce doute, n’hésitez pas à en faire part à votre registrar.