Lorsque le programme des nouvelles extensions internet s’est ouvert, il a tout de suite été question de respect du droit des marques. Et hors de question de lancer ce projet sans avoir un système complet de protection pour les ayants droits, histoire de ne pas reproduire les erreurs du passé.
Les outils de protection ont donc fleuri tout au long du programme, tant pour cadrer les extensions (Objections possible, commentaires et études de similitude phonétique, Gac Advice) que pour en cadrer les noms de seconds niveaux (URS, Clearing House, Sunrise etc ).
Ce fut probablement l’un des combats majeurs, et il alimente toujours les discussions par moment.
Jusqu’au 13 Mars, date limite des objections, on a pu avoir l’impression d’avoir enfanté une arme nucléaire pour rien. 6 mois et 0 dossiers. Et le rythme s’est accéléré.
L’observateur indépendant de l’Icann a publié 24 objections le dernier jour.
Verisign en a également publié deux, s’inquiétant que le .bom ne ressemble au .com. L’objecteur s’inquiétant de la gestion de .med ou d’un .amazon (région du globe mais également noms de société).
La liste sera publiée, avec les détails sous peu mais on peut déjà s’attendre à un combat Amazon / Reste du monde pour récupérer son nom.
En revanche, la commune d’Orange n’a apparemment pas le même poids par rapport à la candidature .orange.
Voici une première liste :
.Amazon, .アマゾン(Amazon), .亚马逊(Amazon), .Charity, .慈善 (Charity), .Healthcare, .Hospital, .Indians, .Med, .Medical, .Patagonia, .Health.
Affaire à suivre !
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Frédéric est le directeur général du Mailclub.
Associé de la société, représentant des bureaux d’enregistrement au Conseil d’administration de l’Afnic, gestionnaire de projet, participant actif au sein de l’Icann, il est le garant du bon fonctionnement de Mailclub.
Ancien d’Euromed et de l’ESSCA, il a aussi appris, à travers Daydream, sa première société que le chemin de l’entreprenariat n’est pas un fleuve tranquille.
Sa ligne de conduite : il faut être soit à fond, soit à fond.