57, c’est un chiffre qui commence à compter, et au rythme des réunions ICANN, les villes hôtes du monde entier vont bientôt être épuisées.
Mais il semblerait que cela ne freine personne, car on annonce plus de 3000 participants (dont 1300 indiens, et un contingent important dans la salle lors de la cérémonie d’ouverture) pour cette réunion qui se tient à Hyderabad, en Inde, dans l’état du Telangana.
Malgré quelques soucis de visa pour les occidentaux, habitués à voyager sans contraintes, ce sont plus de 130 pays qui sont représentés. Il faut dire que l’Inde s’y connait en diversité, avec 1.3 milliards de téléphones mobiles pour 1.25 Milliard d’habitants, 15 versions IDNs du ccTLD local, et une multitude de langues et moyens de transport (du plus sûr au moins confortable).
Si on ajoute à cela que le Telangana est l’équivalent de la Silicon Valley en Inde, avec ses incubateurs, et ses bureaux de Apple, Amazon, Google, Uber etc … alors on comprend mieux le choix de l’endroit. Surtout qu’on y a créé une cyberpolice pour lutter contre les dangers sur internet.
Mais les sujets abordés comptent aussi, et la transition de l’internet, qui s’est déroulée sans heurts le mois dernier, occupe les esprits. Avec les premières présentations de la PTI (l’organisme en charge de reprendre la fonction IANA), on voit mieux se dessiner le futur de l’internet.
PTI est indépendante de l’ICANN, mais ne génère aucun revenu, et est subventionnée par l’Icann, à hauteur de 10 Millions d’Euros. Un mélange qui interpelle et qui devra être défendu cette semaine, même si Steve Crocker, le président du board estime que tout va pour le mieux.
Les rails sont posés, bienvenue dans le direct Hyderabad-Icann 57.