En tant que l’un des centres d’arbitrage et de médiation en charge des procédures UDRP, l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle, a publié le 14 mars dernier ses statistiques pour l’année 2017.
Avec 3074 cas, l’OMPI connait ainsi un nouveau record de plaintes pour 2017. Bien que cela ne représente qu’une progression de 1,3 % par rapport à l’année précédente, il convient de souligner que ce chiffre a, malgré tout, presque doublé depuis l’an 2000, année d’entrée en vigueur de la procédure.
Comme le montre l’infographie ci-dessous, les trois secteurs les plus actifs en la matière sont : la banque et la finance (12 % des procédures), la mode (11 %) et enfin, assez logiquement, le secteur de l’Internet et des technologies de l’information (9 %).
Concernant l’origine géographique des plaintes, la France n’est pas en reste puisqu’avec 462 plaintes, celle-ci se hisse à la deuxième position des pays les plus actifs en la matière entre les États-Unis (920 plaintes) et le Royaume-Uni (276 plaintes).
Grâce à cette présentation, on apprend également que le « top 10 » des sociétés proactives dans la défense de leurs marques sur Internet sont, tous secteurs confondus : Philip Morris (avec 91 plaintes à elle seule), Michelin, AB Electrolux, Andrey Ternovskiy (Chatroulette), Sanofi, Zions Bank, Carrefour, Virgin, Accor et BASF.
Sans surprise, l’extension la plus visée par ces procédures demeure en très grand majorité le .COM avec un peu plus de 70 % des noms de domaine litigieux. A noter que les nouvelles extensions représentent désormais 12 % des noms de domaine concernés.
Ce n’était certes plus à prouver mais ces statistiques démontrent une nouvelle fois le très grand succès de cette procédure UDRP – plus rapide et moins coûteuse qu’une procédure judiciaire – qui reste largement plébiscitée par les grandes sociétés à travers le Monde.
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