Alors que disposons de plus en plus d’extensions, le conseil d’administration de L’ICANN a adopté mardi matin lors du sommet annuel, une nouvelle procédure permettant à tous les registres opérant une extension générique (gTLD) , de libérer l’ensemble des noms de domaine réservés, composés de deux lettres.
En effet historiquement, les noms de domaine devaient être composés d’un minimum de trois caractères, afin de pouvoir être enregistrés. La raison première était d’éviter ainsi toute correspondance et donc confusion potentielle avec une extension nationale (FR par exemple).
Les registres ont ensuite pu libérer les noms de domaine composés de deux lettres en transmettant une demande motivée à l’ICANN pour analyse et décision.
Désormais chaque registre peut, s’il le souhaite, ouvrir à l’enregistrement tout nom de domaine composé de deux lettres, qu’il corresponde ou non à un code pays. Il s’agit d’une possibilité et non d’une obligation.
De la même manière les registres peuvent s’ils le veulent, offrir une période d’enregistrement prioritaire de 30 jours, réservée aux gouvernements et aux gestionnaires d’extensions pays, avant de permettre à chacun d’enregistrer de tels noms.
Le registre proposant ce type de noms doit cependant ajouter une disposition dans ses conditions exposant clairement que le nom de domaine ne doit pas être utilisé de manière à induire les internautes à croire que le nom de domaine est détenu / exploité par une institution gouvernementale ou un registre national. Dans un tel cas, le registre s’engage à coopérer avec le plaignant aux fins de résolution rapide de la problématique.
Il est très probable que la majorité des registres procèdent à de telles ouvertures, via la tenue de périodes d’ouvertures spécifiques et via l’application d’une tarification plus élevée que celle appliquée aux les noms « standards ».