La Sunrise TMCH pour le .PORN et le .ADULT s’est terminée ce 1er avril. Cette première période était accessible uniquement aux noms de marques et aux célébrités inscrits à la Trademark Clearinghouse. Tout comme l’extension du .XXX à l’époque, il semble que les deux extensions aient rencontré un franc succès auprès des entreprises, craintives de voir leurs marques associées à des sites pornographiques.
La sunrise TMCH avait comme objectif premier une visée défensive : éviter tout dépôt abusif d’un nom de domaine où la marque pourrait être associée à une extension qui nuirait à leur image. C’est sans surprise que les marques comme Microsoft, Facebook, Nike, Google ont déjà déposé leurs noms de domaine en .PORN et .ADULT. La chanteuse Américaine Taylor Swift, très à l’affût de son image sur le net, s’est également précipitée pour les acquérir.
La période sunrise terminée, la stratégie défensive continue. Durant les 2 mois à venir, les entreprises auront la possibilité de protéger leur marque lors des périodes Sunrise B et Matching Domain. A partir du 3 juin, les .PORN et .ADULT seront à la disposition de tous, où le risque de cybersquatting sera accentué.
On parle beaucoup de la stratégie défensive des marques mais les sites pour adultes sont bel et bien présents sur la toile. Avec ces deux extensions, le développement de l’activité et un meilleur ciblage des internautes sont les principales préoccupations des propriétaires.
Les marques ont encore du souci à se faire. Après le .ADULT et .PORN, c’est le .SUCKS qui vient se greffer à la liste des extensions « dégradantes » pour les marques depuis le 30 mars dernier. L’extension fait débat : mise à part une stratégie défensive, quel est l’intérêt d’avoir un nom de domaine en .SUCKS ? Safebrands s’est penché sur la question de cette extension controversée.