Les régions et villes françaises font beaucoup parler d’eux dans les actualités des noms de domaine. Petit tour de France des extensions et de leurs évolutions…
Le . ALSACE : un futur prometteur ?
En Alsace, les entreprises et les sites dédiés à la région pourront déposer leur noms de domaine à partir du 7 avril, date d’ouverture générale.
Contrairement au .BZH, il n’y a pas besoin d’avoir une présence locale pour acquérir un nom de domaine en .ALSACE. D’après les chiffres du site ntldstats, il n’y aurait eu que 106 enregistrements en Sunrise et Landrush… petit démarrage pour l’Alsace. Espérons que les chiffres seront plus réconfortants dans les semaines à venir.
La progression positive du .BZH
En Bretagne, 4 mois après le lancement officiel du .BZH, le registre en charge de l’extension est fier d’annoncer une progression substantielle des enregistrements de noms de domaine.
A ce jour, plus de 4 000 .BZH sont comptabilisés, ce qui est un chiffre prometteur. Pour avoir un aperçu de la répartition des propriétaires de .BZH, voici une carte récapitulative.
Qu’en est-il du .TOURS ?
Le 28 avril, le registre Donuts ouvrira la Sunrise pour le .TOURS.
Comme déjà abordé dans plusieurs de nos articles, la ville de Tours n’est pas à l’origine de cette extension, mais la société américaine Donuts Inc. Par rapport à toutes les régions et villes françaises qui possèdent leur propre extension, la ville de Tours n’aura aucun pouvoir sur la gestion du .TOURS et pourrait avoir des surprises lors d’enregistrements de noms de domaine.
Dans tous les cas, la gestion de cette extensions sera quitte ou double pour la ville française. Du dépôt du dossier à l’ICANN, en passant par les enchères entre Donuts & Google et l’officialisation du lancement, à aucun moment de la mairie de Tours s’est exprimé. Et si la municipalité n’était toujours pas au courant…?