Les registres de ccTLD de 3e niveau (ex : com.mt, co.uk, etc) réfléchissent de plus à plus à l’ouverture de noms de domaine en 2e niveau. Ces dernières années, les registres comme le .UK, .NZ, .PA et .MT ont sauté le pas, élargissant les possibilités d’enregistrements aux internautes.
Depuis 2016, auDA, le registre australien du .COM.AU étudie le dossier mais les événements des derniers mois au sein du registre a ralenti ce projet qui reste en suspens.
Le prochain à se lancer dans l’aventure serait ZADNA, régulateur et gestionnaire du .CO.ZA. Mi-mars 2018, ce dernier a ouvert une consultation auprès des membres, organismes, opérateurs et communautés liés au .ZA afin de les inviter à commenter, proposer, soumettre leurs avis sur la future politique des noms de domaine .ZA. Cette récolte d’informations est ouverte jusqu’au 16 avril 2018.
A ce jour, les enregistrements de noms de domaine de deuxième niveau (.ZA) ne sont pas possibles. Tout demandeur de noms de domaine pour l’Afrique du Sud n’est autorisé à enregistrer qu’au troisième niveau : ac.za, co.za, gov.za, org.za ou net.za
Dernièrement, ZACR (ZA Central Registry), le plus grand administrateur de noms de domaine Internet en Afrique du Sud s’est exprimé de façon critique sur cette proposition d’ouverture des noms de domaine .ZA. Selon le ZACR, cette proposition est inopportune. En effet, le secteur des TIC (Technologies de l’Information et de la Communication) en Afrique du Sud est actuellement en pleine mutation, avec une forte implication du gouvernement sud-africain. En d’autres circonstances, le ZACR aurait soutenu l’idée mais d’autres questions techniques plus importantes doivent être résolues avant de se pencher sur l’ouverture des noms de domaine de second niveau.
Dans ces circonstances, le projet pourrait être suspendu et être repris plus tard.