L’ouverture officielle d’un bureau ICANN au Kenya en mai 2016 a-t-il été le déclencheur pour de nombreux registres africains pour revoir leur fonctionnement ? Depuis quelques mois, on observe des prises de décisions drastiques de la part des registres africains pour reprendre en main la gestion de leur ccTLD.
Fin mars 2017, c’est au tour de L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), registre en charge du cctLD du Burkina Faso, de manifester un fort intérêt pour revoir entièrement dans la gestion des domaines .BF. Pour y remédier, l’ARCEP recherche activement un consultant qui aura à charge la mise en œuvre d’une plateforme logicielle de registre complet de gestion des noms de domaine .BF. L’objectif de cette plateforme est d’améliorer la gestion de l’adressage Internet sur le plan local pour donner plus de visibilité.
Selon les informations de l’ARCEP, le futur consultant recruté pour cette mission de 3 mois – à effectuer courant 2017 – aura à charge :
- L’organisation et fonctionnement de l’équipe de gestion technique
- La définition de l’architecture et des logiciels à acquérir
- Le processus d’installation du registre complet
- La migration de la base de données du registre de l’ancienne vers la nouvelle plateforme
- La conduite des tests fonctionnels
- Etc
Rappelons que le Burkina Faso est membre de l’OAPI et que nous l’avions classé dans les pays qui devait s’améliorer lors de notre Webinar sur l’Afrique en novembre dernier. Nous avions attribué une note de 9 sur 10 selon nos critères.
Tout un programme pour le Burkina Faso pour cette année 2017 qui devrait vraisemblablement améliorer sa note !