Depuis 2016, la Chine s’ouvre davantage au monde numérique par le biais des nouvelles extensions et ce, avec l’aide du MIIT, le Ministère Chinois de l’Industrie et des Technologies de l’Information.
Jusqu’en décembre 2016, les registrars chinois ne pouvaient qu’enregistrer les noms de domaine en nouveaux gTLDs sans toutefois pouvoir les activer ni les héberger en Chine.
Dès l’annonce officielle par le MIIT accordant l’activation et l’hébergement en Chine de certains nouveaux gTLDs (.CLUB .VIP .XYZ .SITE .SHOP), le nombre d’enregistrements de noms de domaine concernant ces 5 extensions est monté en flèche sur le marché chinois. En janvier 2017, l’effet est immédiat et les statistiques sont parlantes avec des parts de marché détenues par les titulaires chinois qui dépassent toute attente :
- 96% des noms de domaine .VIP
- 61.7% des noms de domaine .CLUB
- 63.9% des noms de domaine .XYZ
- 84.6% des noms de domaine .SITE
- et 1/3 des noms de domaine .SHOP
En revanche, une interrogation persiste : quelle est la réelle utilisation de ces noms de domaine ? Est-ce dans un but légitime ? Ou bien dans un cadre de contrefaçon ou de cybersquatting ?
Début mai 2017, de nouveaux gTLDs viennent d’être approuvés par le MIIT : .BIZ, .LINK et .AUTO. Si la stratégie est appliquée à ces extensions, nous pourrions voir dans les prochains jours un pic des enregistrements pour ces noms de domaine.
Mais il y a une extension inattendue sur laquelle la Chine a des vues : le .AFRICA. Actuellement en période Sunrise, les investisseurs chinois accordent une grande attention. Le jour où le .AFRICA sera ouvert à tous, on pourrait observer une vague d’enregistrements et davantage si le MIIT donne son accord pour héberger les noms de domaine .AFRICA en Chine.