Le registre des .co.uk et des .uk, Nominet, vient de lancer une campagne marketing d’envergure pour promouvoir le .uk. Cette campagne risque d’avoir un impact sur votre stratégie noms de domaine, et il est important de vous assurer que vous êtes bien protégé pour l’avenir de vos activités en ligne ciblant le Royaume-Uni.
Flash back de quelques années. Au début de l’internet, chaque pays a choisi la structure de son extension locale. Certains ont créé une extension unique, par exemple la Suisse avec le .ch, certains autres ont opté pour plusieurs extensions « sectorielles ». On s’en souvient peu mais la France a fait partie de ces pays, avec le .tm.fr réservé aux marques, le .asso.fr aux associations ou encore les éphémères .com.fr et .prd.fr (pour… produit!). Il reste de cette époque essentiellement les .gouv.fr que nous connaissons tous si nous sommes d’honnêtes contribuables abonnés à impots.gouv.fr ! Le Royaume-Uni avait aussi adopté cette stratégie, avec le fameux .co.uk, « .co » pour commerce.
Au fil des années, la tendance lourde a été vers la simplification des adresses internet. La France a assouplit sa charte de nommage, et les marques n’ont plus été cantonnées au .tm.fr. En 2014, le Royaume-Uni a embarqué dans cette mouvance et la lancé le .uk. Cette création s’est faite sur une période de lancement de… 5 ans, avec une clause dite « grand-père », qui permettait aux titulaires de .co.uk d’avoir une priorité d’enregistrement sur le même domaine en .uk. Cette période de protection s’est achevée en 2019. Nous en avons régulièrement parlé dans nos articles, et, si elle a été un vrai succès outre-manche, les titulaires non britanniques de .co.uk ont été parfois réticents à réserver leurs .uk, malgré nos recommandations. Nous ne poussons pas au sur-enregistrement et nos conseils sont toujours d’étudier le rapport coût/bénéfice, mais nous sommes convaincus depuis le début que le .uk sera un jour ou l’autre l’extension majeure au Royaume-Uni.
Nominet lance aujourd’hui mondialement une grande campagne de promotion du .uk, qui durera jusqu’en mars prochain (consulter ici le PDF de cette campagne). Elle s’inscrit dans la logique de remplacement progressif du .co.uk, qui n’apporte rien et complique les adresses. Elle aura pour impact direct une bien plus grande visibilité du .uk, et qui dit plus forte visibilité dit risques accrus de cybersquatting.
Notre conseil est clair : si vous avez des activités justifiant d’avoir dans vos portefeuilles des .co.uk, vous devez aujourd’hui songer très sérieusement, si cela n’est pas déjà fait, à l’enregistrement des .uk correspondants… et veiller à les utiliser. Les internautes vont de plus en plus avoir le reflex de taper des domaines en .uk au lieu de .co.uk, et il serait vraiment dommage que vous perdiez du trafic si vous n’avez pas redirigé vos .uk vers vos sites en .co.uk… ou, pire, si le .uk de votre marque pointe vers un site qui n’est pas le vôtre.
Nos équipes sont à votre disposition pour vous accompagner et vérifier si vos .uk sont disponibles, et vous proposer les solutions adéquates et économiques pour tenter de récupérer ces domaines s’ils vous ont malheureusement échappé.